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Le conflit du Temple de Saint-Bénézet confirme la volonté du maire et des conseillers municipaux de s’approprier les lieux en toute illégalité

C’est en toute illégalité que le maire se permet de louer ou de prêter le temple de Saint-Bénézet afin que puissent s’y pratiquer des fêtes privées sans respect et sans rapport avec les activités religieuses et cultuelles.

La commune est propriétaire du bâtiment « temple ».

L’ « Association Cultuelle de l’Eglise Protestante Unie de Lédignan-Ribaute Les Tavernes » en est l’affectataire et seule gestionnaire des lieux. Ne peuvent s’y exercer que des activités cultuelles ou des activités compatibles avec l’objet cultuel de l’association.

Le maire de Saint-Bénézet fait fi de la loi du 9 décembre 1905 instaurant la séparation de l’Église et de l’État. Peut-être croit-il que cette loi ne concernerait que le culte catholique ou orthodoxe ?


Ci-contre un exemple d’autorisation pour une fête privée (anniversaire d’un membre de la famille du maire) avec une interprétation très personnelle d’un arrêté préfectoral  et  du Code de la Santé Publique.
Chacun appréciera le procédé d’un arrêté municipal publié le 05/07 pour une fête ayant lieu le 07/07 !!!

 


Une salle des fêtes à Saint-Bénézet ? Le maire laisse s’installer la confusion avec le temple. Provocation ? Sous la pancarte on remarquera l’occupation du temple par une boutique éphémère « autorisée » par le maire en le cachant à l’association cultuelle ! A-t-il informé l’exposant ?

Le conflit du temple créé par le maire est-il un épisode anti-protestant ? Des propos très vifs et provocateurs ont été proférés à l’égard des protestants de Saint-Bénézet par des individus qui occupaient le temple pour y festoyer. C’était une fin d’après-midi, et les apéritifs, vins et digestifs étaient encore très présents dans les organismes.

Utilisation du temple. La loi est simple à comprendre: sont interdites les activités sans lien avec le culte religieux auquel le bâtiment (église, temple, etc.) est affecté. Toute convention sans objet cultuel passée entre une association affectataire et une collectivité ou un particulier est illégale.

A Saint-Bénézet, cette situation ubuesque est due à une lente dérive au fil des années et à une tolérance bienveillante de la part de l’Association Cultuelle Protestante Unie qui s’est révélée être abusée par le maire.

De fait, si l’association protestante s’irrite de la situation, les fêtards et le maire prennent le risque d’être poursuivis en justice pour occupation abusive de locaux cultuels et pour tapage nocturne.

L’Association Cultuelle s’est retrouvée dans l’obligation de saisir le Défenseur des Droits pour faire cesser les abus du maire de Saint-Bénézet.

Affaire à suivre…

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